Avant l’arrivée à grands pas de ce covid-19 dont je vais essayer de vous parler longuement, chacun vivait à son aise.
Nous avions de nombreuses occupations. C’était une vie honnête. On ne pensait à rien .On travaillait tranquillement.
Peu après, vint l’apparition de la pandémie. Son avènement était un début strident. C’était un grand tapage affreux.
C’était terrible ! C’était des moments d’affluence. Les gens étaient profondément affligés, agités. Quelle coïncidence!
Son énergie nous poussait vers l’imperceptibilité. Nous étions vraiment comme des bêtes qu’on menait aux champs.
C’était comme une femme qui menait son mari par le bout du nez. Elle nous avait ménagé une immense surprise.
Tous les gens allaient consulter les médecins. Pour traiter un malade, il fallait le soigner purement et simplement.
Malgré les efforts précieux qu’avaient déployés les infirmiers et les infirmières, beaucoup de patients avaient purgé la
condamnation. D’autres avaient abandonné ce monde bas et laissé derrière leur départ horrible leurs familles vivre
dans une situation cruciale. C’était un signal d’alarme à dire vrai ! Coronavirus avait mis fin à la vie des millions de
personnes dans le globe terrestre. C’était regrettable ! On vivait sous une atmosphère pleine de désillusions, de
déception, de chagrin. C’était une vie déréglée, désagréable. C’était ennuyeux ! Tout le monde était dans le brouillard.
Nous étions mal à l’aise de cette nouvelle. En voyant sombrer nos espérance dans le vice, nous pressions le pas pour
aller contacter un spécialiste ; nous étions pressés les uns contre les autres .Selon le rapport d’expertise, nous nous
adressions à notre grand Seigneur qu’il éloignât de nous ce mal concurrent. C’était à Lui seul que nous devions nous
plaindre. On dit : « A toutes choses, il faut considérer la fin » Tout le monde attendait une grâce de Dieu comme un
tigre qui attend sa proie car la pandémie était agressive. Elle rompait en visière n’importe qui comme la rouille qui
ronge le fer. C’était abracadabrant, bizarre ! Le ministère de la santé après maintes recherches scientifiques et avec
plusieurs efforts efficaces avait Dieu merci trouvé un remède=une panacée qui servait à tout. Ce médicament était
une disparition de ce microbe qui agissait avec ruse et dont tout le monde avait une peur bleue C’était enfin le vaccin !
la vaccination était en ce cas un traitement, un médiateur de la paix, de convalescence. On implorait à tout le moment
le secours de Dieu. Nous voulions tous de Lui un rétablissement, un retour urgent à la santé, un soulagement sans
restriction. On dit que la vie est un torrent d’éternelles disgrâces. L’homme vit depuis sa naissance dans des difficultés
Il passe par de dures épreuves. Au fur et à mesure qu’il grandit le temps le dégrade, les maladies l’éprouvent, l’âge
l’éreinte, la vieillesse l’échine .Il vivra ainsi jusqu’à ce que la certitude lui vienne. Pour gagner un morceau de pain, il
fallait ahaner. Chacun devait peiner pour réussir. Attention, l’homme n’était pas le seul qui s’essoufflait. Nous faisions
tout ce qui était nécessaire pour parvenir à vaincre les obstacles, mais en vain. Grâce au contrôle sanitaire, nous
n’avions rien à craindre. En tout état de cause, coronavirus nous induisait d’erreur. Cela prouvait qu’il existait encore.
Alors il ne fallait pas négliger les choses .c’était un grand désastre comparable à l’étendue des mers. C’était un
panorama pour nous tous, l’étendue d’une fatalité. Mes derniers mots, mes bons conseils à nous sont les suivants :
( prenons garde, portons nos masques, écartons-nous afin de ne pas contaminer les autres même si le nombre des
décès baisse, même si celui des guérisons augmente quotidiennement. Il ne faut pas avoir confiance en ce mal dont
tout le monde a horreur. C’était une aversion extrême. On dirait qu’on vivait à l’époque du protectorat. Nous étions
tous sur le pied de guerre. On dit : « il vaut mieux prévenir que guérir » .Il ne fallait pas attendre que le retour à la
santé nous tombât des nues » Non ! Il faut se guérir de ses préjugés. La pandémie n’est pas une plaie qui se guérit vite.
Au contraire, elle nous toise avec dédain, de pied en cap. Alors il faut faire le guet avant de tomber dans le piège.
Coronavirus ne tardera plus guère. C’est-à-dire, il se peut qu’il fasse demi- tour dans les plus brefs délais. Soyons sûrs
et certains. Méfions-nous car on dit que (la méfiance est mère de sûreté.) il faut méditer un peu, il faut savoir se
médicamenter, il faut savoir se précautionner contre cette maladie infectieuse. C’était le cours inférieur d’un fleuve.
Il peut nous renverser en un clin d’œil, il cherchait à gruger notre santé au lieu de la purger. Il décide de rester auprès
de nous sans jamais penser à partir. C’était son combat décisif. Il avait déclaré son cri violent de meurtre .Quel tollé !
Pour certaines personnes, c’était comme des choses non avenues. Pour d’autres c’était un incendie qui venait de se
déclarer dans la forêt. A leurs yeux, c’était un déclenchement à l’attaque. Il fallait se préparer au combat. Il abattait
surtout les gens qui étaient sur le déclin de leur âge. Là, il fallait multiplier les efforts afin que la puissance ne déclinât
pas . Sinon il ne décollera pas d’ici. Beaucoup de gens broient actuellement du noir. Quelle attitude déconcertante !
Il fallait chercher une conspiration jusqu’à ce que le temps se découvre. Sinon le virus aurait décrété de rester sans
faire le moindre mouvement. Sachons que le covid-19 était arrivé comme un ouragan. C’était une guerre ouverte, une
ouverture du feu pour les marocains. Il avait essayé de nous mettre sous le pas mais grâce aux efforts de nos docteurs
qui l’avaient chassé en lui préparant toutes sortes de médicaments.je me vantais de leurs héroïsme car ils avaient du
pain sur la planche, c’est-à-dire ils avaient beaucoup de services à accomplir ; ils en avaient par-dessus la tête. C’était
un métier long comme un jour sans pain. Cela signifiait qui ne s’achevait presque pas.je vous prie chers vaillants
de recevoir mes vifs sentiments. Pour cela, il m’est loisible de vous dire : « bravo ! » pour cette hardiesse. Nous étions
tous pressés, évanouis. Nous avions absolument besoin de vos interventions, de vos riches et meilleurs conseils. Nous
nous adressions souvent au ciel pour que nos prières fussent exaucées. C’était toujours une litanie de réclamations
Que Dieu nous pardonne. Nous voulions que la pandémie fasse le départ dorénavant. Nous souhaitions tous un règne
paisible qui sera un terme définitif pour ce déboire pour que l’année ne soit pas stérile car un bonheur éphémère ne
nous mène que du souci. Pour cela que chacun de nous soit comme un animal qui guette sa proie, qui ne rate pas
l’occasion . A ces fins, son résultat sera une défaite à toute fin. Alors avec un peu de patience, nous parviendrons à le
vaincre. D’ores et déjà cela ne dépendait pas seulement des médecins mais il dépendait aussi de nous afin de leur
donner un coup demain parce que la responsabilité est à nous tous. Nous (les citoyens=les deux sexes) ne devions pas
les laisser patauger seuls car il a été dit autrefois que (la force du plus fort est toujours la meilleure) cela veut dire que
en nous entraidant, nous arriverons à l’attaquer de gré ou de force. Mais si nous restons au bord du ruisseau ou si
nous nous montrons au bout de nos forces, je peux dire sans crainte de paradoxe que ce sera un échec, une défaite
pour nous tous. L’année 2020 était un passage dangereux, un chemin épineux, un coup foudroyant pour l’humanité.
Vous l’aviez tous vécue .Il n’est pas besoin de vous décrire le déroulement de ses événements. C’était une chronique
mondiale. L’univers était ravagé par ce virus. On voyait l’avenir d’un œil évanescent. On croyait que c’était une vision
apocalyptique qui allait annoncer la fin du monde. Que Dieu nous en préserve ! Chaque jour, le nombre des décès
augmentait. On enterrait les morts abondamment. Nous avions la chaire de poule après chaque information à la radio,
à la télévision. C’était des nouvelles bouleversantes qui nous secouaient de temps à autre. Quel désespoir ! C’était un
grand malheur ! La peur nous avait privés de tous nos moyens : de nous saluer, de nous approcher les uns des autres
de nous embrasser, de nous serrer les mains. C’était un amas de soucis. Nous étions dans un grand embarras, mais
c’était en même temps un sauvetage, une protection contre les maladies pour nous. Je n’oublie pas de vous rappeler
que Dieu était notre protection et notre aide. On se trouvait aux prises avec des difficultés. C’était pour les gens un
peu avancés en âge une apnée=arrêt momentané de la respiration. C’était des troubles nerveux, nébuleux. La
trouille effleurait toute personne ayant la mémoire bourrée de remords. Je remercie du fond de mon cœur tous les
membres de la santé pour avoir consumé la plénitude de leur force en travaillant sans arrêt, jour et nuit. Certains
parmi eux donnaient un bon pli à leurs affaires. D’autres (je désigne les deux sexes) avec leurs visages ridés, leurs
cheveux frisés, bouclés, tressés ne perdaient pas une minute pour aller voir leurs malades qu’on leur avait confiés. Ils
les contrôlaient plusieurs fois durant toute la journée. Chaque fois qu’il y avait une mauvaise annonce, les citoyens
s’abimaient dans leurs réflexions comme l’avion qui s’abime dans la mer. Leurs cœurs se déchiraient. Cela diminuait
leur joie. Les mauvaises rumeurs mettaient leurs sentiments en doute et les menaient à croire à ne jamais reprendre
leur énergie ou leur souffle. C’était à leurs yeux une misère insondable, une situation implexe. Ce qu’il fallait imprimer
dans la mémoire alors c’était de renouveler son opinion comme on renouvelle l’air d’une pièce afin d’éviter tout ce qui
peut nous faire du mal. On était condamné avec sursis en ce cas. En tout cas, c’était un vrai confinement pour tout le
monde. On le faisait afin d’empêcher la situation de s’aggraver. Le covid -19 avait fait son invasion aux confins de la
terre. C’était un conflit, une lutte terrible. A mon avis c’était un moment involontaire, des bruits qui se réduisaient à
rien, bref une houle humaine, issue de ce mal inéluctable .La conduite était irrationnelle, irrecevable chez tous les
médecins du monde entier. Il avait fait ses irruptions dans toutes les assemblées. C’était comme un tremblement de
terre, comme l’explosion d’une bombe atomique dont tout le monde fut touché. N’était-ce pas un coup de foudre ?
grâce à leur étude fouillée, les experts se sont donnés beaucoup de peine à la recherche d’un remède curatif pour
cette maladie virulente. Le confinement était le seul refuge, le seul abri pour l’humanité. Les dates ont été reportées
maintes fois pour trouver une solution définitive mais en vain. Au fur et à mesure que le recensement des morts
augmentait, nos cœurs se brisaient, nos sentiments sombraient dans le vice, nos corps tremblaient sans cesse comme
si nous avions le diable à nos trousses ; le sang circulait peu dans nos veines ; nos pieds étaient très lourds, nous ne
pouvions plus avancer d’un pas. Nous nous demandions ce qui allait advenir de ce monde. Quand le beau temps
arrivera-t-il ? L’agression de la pandémie était douloureuse. L’épidémie avait atteint la presque totalité des habitants
du pays. Son choc était cuisant. Chaque individu avait l’air d’un déterré. C’était un moment exécrable, un temps
détestable, une santé détraquée. On n’attendait que le terme de la vie. Beaucoup de gens étaient devant Dieu. On
l’implorait matin et soir. On attendait son secours avec empressement. On voulait de Lui une protection, une aide qui
permettraient de nous sauver de ces périls qui étaient une menace à la santé. Je remerciais du fond de mon cœur
tous les agents de la santé qui traitaient les malades avec grands ménagements. C’était pour les débarrasser de ce
chemin malaisé avant qu’il fût trop tard. Nous vivions tous à cette époque sous un soleil implacable= brûlant, torride.
C’était un événement imprévisible ! Les impulsions de nos cœurs battaient sans interruption. On voyait tout en noir.
Bientôt des cercles très noirs se mirent à danser devant nos yeux. Nous sentions la tête nous tourner en toute hâte =
vertigineusement, le sol se dérober sous nos pas de haut en bas. On ne pensait qu’à la mort. On croyait que c’était le
départ pour l’autre monde. C’était des choses miraculeuses, au-delà de nos forces, au-deçà de nos puissances .Nous
étions à vrai dire bloqués. C’était un blocage de cœur. Nous avions cru que l’heure était venue pour nous mettre au
courant de ce qui nous attendait. Nous n’avions qu’à nous préparer pour ce long voyage. Tout le monde savait
pertinemment que c’était un décollage sans retour pour tout individu ayant terminé son contrat. Je n’oublie pas de
vous rappeler que chaque fois que le nombre des décès augmentait, c’était la dépression, l’affliction, le deuil. Nous
pleurions amèrement ce quotidien qui nous quittait inopinément car c’était un peu de nous que nous perdions. L’ère
du covid-19 était un bouleversement, une dévastation, des journées pleines de douleur. Je peux dire sans exagérer
que c’était pour la plupart une atmosphère asphyxiée où nous étions sur le bout de succomber, où tout le monde
était bileux, pessimiste. Les jeunes étaient décrépits comme des vieillards. C’était surprenant ! On avait peine à croire
que le virus tournerait les talons ou reviendrait sur ses pas. Chaque individu avait son destin qu’il devait affronter tout
seul. A cette époque chaque jour avait ses peines. On croyait rêver (Un homme trop âgé nous racontait une historiette
dont voici la teneur. Il nous rassemblait autour de lui et nous dit : Ecoutez- moi jusqu’au bout. Le jour où le cru des
arbres repousse, les vieillards rajeunissent, les jeunes grandissent ; ce sera à nous tous un retour exceptionnel, un jour
solennel. Car on dit que toute médaille a son revers, toute maladie a son remède. N’ayez pas peur. Ce sera comme le
retour des hirondelles qui annoncent l’arrivée du printemps, du beau temps. Lorsque la vérité commencera à se
dégager peu à peu comme une fleur qui dégage son parfum délicieux, nous nous sentirons à l’aise, dans un monde
nouveau. Croyez à ce que je vous dis. Le temps va se passer. Vous allez voir. Quand coronavirus fera le départ, la vie
se changera, elle reprendra vite sa place, elle deviendra comme elle l’était avant comme si de rien n’était) fin du récit.
Revenons à nos moutons. Le vaccin est entre nos mains. Voilà le beau temps qui arrive. Plus de choc maintenant, plus
de désastre, plus de séquelle de la pandémie qui avait fait des millions de victimes dans le monde entier. Le ciel s’est
dégagé. C’était vraiment le bonheur éternel. En ce cas, j’adresse avec brio mes vives félicitations aux membres du
corps sanitaire, à la force armée royale, à la sureté nationale, à la gendarmerie royale, à la force auxiliaire, à tous les
citoyens ,(les deux sexes), aux agents de l’autorité locale, et à tous les gens, ceux et celles qui avaient participé à ce
combat ardent avec en leur tête notre chef suprême, le Roi Mohamed 6, notre seul guide qui était toujours aux cotés
des marocains, qui avait donné le feu vert au ministère de la santé de veiller sur les patients ; qui était le premier héros
à la veille de la ruine. Que dieu l’assiste par un effet de sa grâce et le protège de tous les périls ainsi que les membres
de la famille royale dont le prince héritier Moulay el Hassan, Moulay Rachid. Que dieu enfin de compte ait pitié de tous
les gens (Les deux sexes) qui avaient rendu l’âme au cours des événements, qu’Il les place auprès de ses prophètes
dans son paradis et qu’il accorde une patience de fer à leurs familles déplorées. Amen ! Je continue mon roman.
Nous menions une vie déréglée, c’était horripilant ! Tout le monde était en émoi. Personne n’était en voie de guérison
Maintenant la clé est entre nos mains .Nous serons tous guéris à partir de demain. Le problème n’est plus compliqué
Nous en sommes très sûrs. Voilà le bonheur qui arrive. On n’est plus sur la rive. Le jour vient d’éclore. Plus de trac,
plus d’ennui. Nous étions emmurés, bloqués ; nous étions tous transportés dans un même bateau. C’était rigolo !
Nous étions au bout de nous noyer dans ce lac d’eau. Pour le moment, plus de désespoir, plus d’écœurement. Nous
sommes sur la bonne voie .Tout le monde saute de joie. Une effusion de lumière vient d’envahir le monde entier. Dès
Cette heure, nous n’aurons rien à craindre. Le beau temps est arrivé. Le vaccin est le seul moyen de soulagement selon
l’effet de son médicament. C’est vraiment un rayon d’espérance. Nous allons bientôt reprendre nos sens. Une fois
vacciné, plus d’effroi, c’est le bonheur, la gaité à la fois. J’adresse mes invocations au ciel afin qu’il nous protège de
ce mal cruel. Le virus a pris le chemin de l’école. Il vient de négliger son rôle. Son règne s’est vite dissipé. Son mauvais
traitement est détruit. Il vient de faire faillite. Il aura ce qu’il mérite. Sa conduite était louche. Avec un cœur de roche,
il rôdait autour de nous comme une abeille pour nous taquiner. Il avait sucé notre sang. Il était sauvage. Il avait fait de
grands ravages. Il était un virus nocif. Il avait mis l’univers à feu et à sang. Va ! C’est le moment opportun pour faire le
départ .Prends vite ton élan .Tu es capté. Nous sommes à tes trousses. Nous te suivrons à pas de géant. Dépêche-toi.
tu es sans excuse. Veuillez agréer chers médecins mes meilleures salutations. Sans vos interventions nous aurions raté
l’occasion. Sans votre secours, nous aurions péri jusqu’au dernier. Bravo ! Vous étiez les héros du monde. Un coup de
chapeau à vous et à tous ceux = hommes et femmes qui avaient participé à ce combat. Continuez à le rester. Le virus
aura son compte. Plus de crainte, plus de contes. Grand bien vous fasse ! Que Dieu récompense vos efforts et nous
sauve de cette épidémie meurtrière In-chah-Allah.
Vaccination contre coronavirus
En sortant de chez moi un beau matin de février, un agent de force auxiliaire me fit halte à mi-chemin. C’était le
deuxième jour du mois courant (02-02- 2021). Après un bref salut, celui-ci m’engagea à me rendre à l’hôpital public
pour y subir ma première prise d’injection. C’était pour moi un cas d’urgent, étant donné que j’étais compté parmi
les gens les plus avancés en âge. Pour ne pas rater l’occasion, je n’avais pas manqué d’y aller. Chemin faisant, des
myriades d’idées absurdes me traversèrent l’esprit. C’était comme un coup de foudre! (A quoi sert ce vaccin ? A-t-il
un effet ? Tant pis ! Ce qui est fait est fait) dis-je l’air un peu triste. C’était pour moi des flots en courroux. En y arrivant
je fus reçu à bras ouverts par plusieurs membres de la commission qui étaient chargés du vaccin. Ils avaient fort à
faire. Quel accueil chaleureux ! L’intérieur de l’hôpital était bien aéré, son parterre bien nettoyé, ses alentours bien
balayés. De toute façon, tout était propre. C’était bien organisé. L’opération se passait à tour de rôle, sans bousculade,
sans désordre, sans affluence de personnes. En jetant un coup d’œil autour de moi, je fus surpris devant un comité
d’infirmières avec d’autres agents de services. Portant toutes leurs tenues blanches, celles-ci travaillaient d’arrache-
pied. Tout se passait parfaitement. C’était agréable à voir. On dirait un tombeau illustré par une série de guirlandes. Je
m’excuse en parlant de cette manière car ce n’est qu’une interprétation des songes. On dit (qui s’excuse s’accuse)
Les salles n’étaient pas combles. Les couloirs n’étaient pas bondés. On faisait la navette dans la cour en ne parlant que
du covid-19. Tout le monde avait la puce à l’oreille. Là-bas, un tas de gens bavardaient à cœur-ouvert. D’autres allaient
de- ci, de-là = sans but précis. Certains parmi eux discutaient en zigzaguant comme une voiture qui se rabat. Je voulais
bien participer à la discussion mais le sujet n’était pas discutable. On ne racontait que des blagues. Ce n’était que des
on-dit. Ils parlaient en exagérant et en enjolivant leur style On me regardait fixement comme si j’étais un personnage
extraordinaire. Pas de vacarme, pas de remous. Tout était bien réglé. C’était pour faciliter l’écoulement de la foule.
Chacun devait attendre son tour. Chaque fois qu’arrivait le tour de quelqu’un, on faisait un appel. La personne appelée
devait être toujours prête.je continue le récit moi-même. J’attendais mon tour en pensant sans cesse à la piqûre qu’on
allait me planter dans la chair car j’ai une épiderme sensible .En peu de temps, un agent de service tenant dans sa
main ma carte d’identité nationale me fit signe de m’approcher de lui. Mon tour était venu. Pied à pied, j’avançais vers
une salle où se trouvaient trois infirmières. Chacune faisait son service dont on l’avait chargée. On m’avait posé un tas
de questions sur l’état de ma santé. J’avais répondu sciemment à toute question car je me portais bien en ce moment.
Me voilà enfin dans une deuxième salle où j’allais subir ma première prise d’injection. Une infirmière encore jeune,
aux cheveux blonds m’ordonna de m’asseoir sur une chaise. Elle s’adressait à moi sur un ton doux, me toisa de pied en
cap et me dit gentiment : (Retroussez les manches de votre tricot s’il vous plait, servez-vous de l’un de vos bras, soyez
prêt, je vais vous vacciner). Sitôt dit, sitôt fait comme on dit. Le cœur battant trop vite, je suivis avec adresse l’activité
de la servante en proie à des mouvements divers. C’était tout simplement pour me servir promptement. Avec agilité
et beaucoup de précaution, celle-ci frotta bien l’endroit où j’allais subir l’injection avec un flocon de coton imbibé dans
un peu d’alcool. Elle l’essuyait en nettoyant bien l’épiderme. Rapide comme l’éclair, elle remplit un tube d’un liquide
puis elle vint y planter l’aiguille sans me faire aucun mal. Les battements de mon cœur se précipitèrent le moment où
elle me vaccinait mais tout s’était passé en bonne règle. Au cours de l’opération, j’avais senti quelque chose de froid
circuler dans mes veines. Finie la vaccination, la jeune dame me soigna de nouveau la place piquée avec un autre bout
de coton trempé toujours dans quelque chose de désinfectant si je ne me trompe. « Remettez-vous, me dit-elle » le
visage riant. Elle m’aida à me relever. Je l’avais quittée en la remerciant poliment pour m’avoir bien traité et à cause
du grand service qu’elle rendait aux citoyens sans oublier ses compagnes qui exerçaient le même métier de son côté.
Elle m’avait conseillé de revenir dans au moins quatre semaines pour la deuxième dose. Elle ne m’avait remis rien,
aucun bout de papier où devrait figurer la date du retour. Elle m’avait déclaré ceci : « Attendez! Ne sortez pas. Allez
vous reposer un petit peu. Au bout d’un quart d’heure, vous êtes libre, vous pouvez partir chez vous. « Allez-vous
livrer à la joie » me dit le cheikh de la tribu en riant aux éclats. Depuis je suis en train, je me porte à merveille. Voilà
comment s’était passé la scène. Au cours de chaque prière, j’implorais Dieu, notre grand seigneur qu’il protégeât tous
les malades du monde entier dans les plus brefs délais. Je n’ai pas terminé encore mon article. J’ai tant de choses à
vous dire. Je voudrais tant avoir fini ce roman mais le temps ne me l’avait pas permis .Le vaccin se pratiquait à l’échelle
nationale. Vous savez tous qu’au début, la pandémie avait sonné le glas d’une espérance. C’était fatal ! Les décès
augmentaient du jour au lendemain. On passait des nuits de tempête. Tout le monde était dans un même pétrin. On
était sur la braise. On souffrait le martyre. On menait une vie douloureuse. On était à bout de souffle .Beaucoup de
gens étaient dans leurs petits souliers. C’était à vrai dire un temps de chien. On soupirait profondément. On aurait
jamais soupçonné cela. Grâce aux médicaments, les médecins étaient parvenus à soulager les patients touchés par le
virus comme les machines qui soulagent les ouvriers. En déployant tous leurs efforts, ils avaient pu soulever le voile
comme le vent qui soulève la poussière. Pour faire disparaitre le microbe, il n’était pas facile. Il fallait s’armer de
patience, de courage, d’expérience .Par étapes, ils avaient sauvé la vie à des millions de personnes sans crainte de faire
chou blanc. Bravo ! On dit que toute opinion mérite une réflexion. Que Dieu vous assiste comme vous avez assisté les
malades. Que vos efforts soient couronnés de succès .Je vous dois un remerciement chaleureux. A dire d’expert, après
la deuxième dose ou injection, on aurait plus de détresse, plus de doute. C’est-à-dire quand nous serons tous guéris=
immunisés par le vaccin, les réactions de défense de notre organisme seront à l’abri du danger. Nous jouirons enfin
de conte d’une immunité nette. Nous aurons la perspective d’un bel avenir. Cela prouve qu’un jour viendra où on se
portera bien car notre réaction avait été définitive et entière. Nous reprendrons nos forces, nos métiers. La vie sera
comme elle l’était avant comme si de rien n’était. Je conclus par dire à tous ceux que je désigne (les deux sexes) qui
que se soit) qui avaient mis les choses au point, qui avaient participé à cette épidémie meurtrière volontiers :(soyez
tous heureux, que Dieu récompense vos efforts, qu’il nous garde jusqu’à ce que notre situation se rétablisse.) Amen !
Voici un recueil de quelques vers poétiques
Dieu, protège-nous, tu es notre Seigneur unique. Fais-nous sortir de cette situation tragique.
Nous sommes tristes comme un bonnet de nuit. Viens-nous en aide, traite-nous avec bonté.
Nous sommes tes créatures misérables On nous enterre encore vivants dans le sable.
Nous vivons dans une mer sans rive sans fond Nos cœurs se brisent comme la terre qui se fend
Nous avons peur de tomber dans le lac Parce que notre affaire n’est pas dans le sac
Le malade ne crie que lorsqu’il sent la douleur lui tenailler l’estomac.
Il se met à se tortiller plusieurs fois sur lui-même comme un boa.
Les médecins ont constaté une amélioration réelle. Ne nous laisse pas crever dans cet emprisonnement perpétuel.
Tant que le grès use le fer, nous vivrons libres comme l’air. Guéris- nous tôt ou tard car tout le monde est mortel.
Tout s’use à la longue A quoi sert de se mordre la langue ? Sauve-nous de cette vie d’enfer. Il y a loin de dire à faire.
Qui peut charmer notre douleur sauf toi. Sauve- nous vite, avant que les soucis nous broient. Nous sommes en émoi.
Beaucoup de malades sont revenus de loin. Cela prouvait que les docteurs avaient pris d’eux beaucoup de soin.
Ce n’est qu’en passant par le trou d’une aiguille que nous parviendrons à découvrir l’issue de la lutte. A tantôt !
Ecrivain : Moumni. A, Enseignant retraité, résidant à Zaio, province de Nador, (Maroc).
مثل هؤلاء من واجبنا كتلاميد هذا الرجل ان نفتخر بهم ونقيم لهم حفلة تكريمية على ما قدموه لهذه المدينة من خدمة جليلة فنعم الرجل ونعم الاستاذ انه يحمل هذا اللقب عن جدارة واستحقاق كان يدرسنا في المتوسط الاول وكان لا يضيع دقيقة وليس هذا الرجل وحده وانما تلك الخيرة من الاساتذة الذين كانوا في مجموعة مدارس عبد الكريم الخطابي كانوا يفتخرون بنتائج تلاميذهم كانوا حريصين كل الحرص على اداء واجبهم
فنسال الله لهم الصحة والعافية وطول العمر وسلام الله عليكم وحمة منه وبركاته