Le suicide. DATE : le 01- 03- 2019
Qu’est-ce que le suicide ? C’est l’action d’une personne qui se tue volontairement. Se suicider, c’est donc se donner
la mort à dessein. Quelle est la cause efficiente qui pousse l’individu à se tuer ? Est-ce sous l’effet de la colère ?
Est-ce à cause d’une mauvaise fréquentation ? Est-ce à cause du manque d’argent ? Sachons tous que se suicider,
C’est mettre fin à ses jours. Il y a plusieurs sortes de suicide : le harakiri, genre de suicide japonais qui consiste à s’ouvrir
le ventre avec un poignard. Ça se fait même chez nous, mort par pendaison qui consiste à s’attacher par une corde à
un point élevé de façon qu’il ne touche pas au sol. On se pend à une branche, à une poutre de fer, à un poteau, grosse
pièce de bois fichée en terre. Quel tour pendable ! Je m’adresse ici aux parents à qui j’assume toute la responsabilité.
Où est l’examen de conscience ? On dit que le suicidé ne se tue qu’après avoir perdu sa conscience. Non, moi je suis
Contre cette idée absurde car je connais pas mal de types qui se sont étouffés ayant l’esprit sain, une bonne mémoire.
Les causes sont nombreuses : le remariage, les emmerdements de la nouvelle épouse, l’excitation à la violence, à la
débauche. Les enfants se trouvent dans une situation pitoyable. Leur papa ne veut plus les écouter ; il fait la sourde
oreille malgré leur plainte piteuse. Il les regarde de travers, il les gronde, il les invective devant sa belle sans se rendre
compte qu’il blesse leurs sentiments comme la selle qui blesse le cheval. Pleins de rage, ceux-ci le regardent avec une
paire d’yeux mouillés. La seule solution pour eux est de trouver un moyen qui leur permettra de sortir de ce labyrinthe
au lieu d’y rester privés de toute leur liberté. Chaque jour qui passe, c’est du cinéma, c’est la bagarre, c’est du beau
tapage. Quel mépris ! Que faire ? Voyant que les choses vont toujours de mal en pis, ils décident de trouver un biais
pour pouvoir se tirer de cette affaire sordide et morbide parce qu’ils savent dorénavant que le comportement de papa
ne va plus changer. Son irruption à l’intérieur de la maison est un enfer, un déluge d’injures suivis d’un tas de paroles
odieuses. On a trop mal ici. A quoi sert de mener cette vie de chien ? disent les enfants avec une mémoire troublée.
On a mal à la tête. Ils voient donc qu’il est préférable de se pendre au lieu de gâcher leur avenir. Sans perte de temps,
avec une corde solide qu’ils mettent autour de leur cou, certains mettent fin à leur vie. Quelle catastrophe ! N’est-ce
pas une calamité subite ? On dit que toute chose à une fin. A mon avis, c’est un crime très grave exécuté de la part
d’un homme affreux. C’est un choc à éviter, bref un meurtre commis barbarement. Il y a des maladies psychiques qui
obligent l’individu à se suicider. En ce cas, il faut consulter un psychiatre. Il y a aussi des maladies héritières. Peut-être
un de ses proches s’était tué dans l’époque antérieure .il ne faut pas laisser l’individu supporter des maux cruels
( Aux grands maux les grands remèdes ) a-t-on dit. Chacun sent son mal. (Qui mal veut, lui tourne) quand on est au
plus mal avec son père ou la femme de celui-ci, on perd tout espoir au fur et à mesure que cela devient une lésion
énorme. Ce sont parfois de minces événements qui mènent à la persécution. A quoi sert d’être inconstant dans ses
résolutions. Il ne faut pas se laisser aller au fil d’eau. L’enfant est un trésor, garde- le bien. Il n’est pas admis de lui jeter
au visage des cris de feu jusqu’à le faire trembler comme une feuille. Il faut le traiter bien sans lui dire : (fiche-moi la
paix) Ces mots nuisibles lui écrasent le cœur sans doute. L’insouciance conduit à la ruine. Ne faites pas chers parents à
vos enfants la conduite de Grenoble. Cette conduite hostile les conduira au désespoir. Mais avec de douces paroles
mielleuse, une patience de fer, on arrive à terminer toute chose en son temps opportun. Le temps s’écoule vite. Il faut
lutter contre ce combat ardent avant qu’il soit trop tard. Sinon, les suites funestes se reproduiront comme la propagation
d’une maladie. Une fois qu’il est près du volcan, l’individu devient un homme lourdaud et ennuyeux. Comment faire
pour le corriger ? Comment modeler sa conduite sur celle des gens de bien ? Il est selon mon opinion difficile de le
moraliser, mais en lui parlant à mi-voix, en le regardant d’un bon œil, on parvient à régler l’affaire à l’amiable. Je parle
ici des deux sexes. Quand le silence règne, tout est régularisé. L’enfant est comme un arbre. Si on ne le fume pas, si on
ne le taille pas, si on ne l’irrigue pas, si on ne badigeonne pas son tronc, il se dessèchera plus tard et ne donnera plus de
fruits. De même pour le garçon et la fille. Avec le consentement de leurs parents, le problème est facile à résoudre.
Avec une personne de conséquence, on est toujours à l’abri du danger. On n’a rien à craindre. Je connais beaucoup de
types qui se sont donnés précipitamment la mort .C’était par malheur pour un mince résultat. Pour les sauver de ce
malheur inéluctable, il leur faut des soins incessants avant qu’ils deviennent indomptables. Les enfants ne doivent pas
vivre séparés de l’entourage ou mis à l’écart. Une fois que l’un d’eux se trouve isolé comme une ile, son caractère
s’abimera, ses sentiments se gâteront ; sa mémoire se détériore, les détours de son cœur s’entrechoquent. Et le choc
le conduira petit à petit à l’explosion. L’homme démoralisé s’abime dans ses réflexions comme l’avion qui s’engloutit
dans la mer. Une fois sur l’orée de l’abysse, il vivra comme un détenu. C’est abject, n’est-ce pas ? Tous ses jugements
comminatoires seront à la mie du pain. Ils ne jouent aucun rôle important pour l’homme qui se précipite à se tuer au
lieu de chercher à se débarrasser de cette détresse par laquelle il est frappé. Je me demande comment ces gens se
donnent-ils cruellement la mort sans craindre le châtiment de Dieu le jour de la résurrection. N’est-ce pas une injustice ?
Tout le monde sait que l’alcool est la perte de l’âme. L’infidélité est bien sûr une difficulté inextricable qui exténue le
corps humain, trouble l’esprit comme le vinaigre qui abime le miel. Cela prend au nez. Tant que l’affaire est encore
pendante, on est sur le bord du danger. Celui ou celle qui se donne la mort intentionnellement réserve à l’avance sa
place à l’enfer le jour du jugement. N’est-ce pas une démence ? Il y a plusieurs motifs qui obnubilent la vie humaine.
L’esprit obtus. Si on sort de cette obscurité, si on calme un peu les nerfs, on ne sera jamais possédé ou obsédé par le
démon. Alors sans éviter cette obtusion, on finira par nuire à la santé, mourir comme un chien et personne n’ira se
recueillir sur notre tombe après le décès. Toute chose faite de propos délibéré est une erreur inexcusable car la vie
éternelle est celle qui nous attend dans l’au-delà. Beaucoup de gens ce sont leurs propres résolutions qui sont cause de
leur malheur. Des fois notre cerveau joue des tours abstrus qui rendent notre santé fichue. N’est-ce pas une loufoquerie ?
fichtre ! Il ne faut pas tout risquer pour réaliser un rêve. On ne sait jamais ce qui va se passer. Personne n’aimerait mourir
asphyxié. On perd l’espoir à force d’espérer. On dit 🙁 Vilain oiseau que celui qui salit son nid ! ) Attention ! Les impulsifs
sont toujours irresponsables. Revenons à nos moutons. Il y a plusieurs sortes de suicide : Se loger une balle dans la tête,
se jeter dans la mer pour y mourir noyé, ou dans un gouffre= béant vide où disparait tout ce qui y tombe, se lancer du
haut d’une falaise ou de la cime d’un long arbre ou d’un cinquième ou d’un dixième étage, se laisser couler à travers
une solide corde pour aller s’engloutir au fond d’un puits comme le vent qui s’engouffre dans la cheminée, en se
droguant, en se brûlant, en se jetant dans un incendie, en se coupant la gorge ou les veines à l’aide d’un grand couteau
très aigu, en buvant du vin jusqu’à l’excès, en se pendant enfin pour mourir étranglé. L’alcoolisme donc tue. On dit
que c’est à l’enfer qu’on pense au paradis, à la béatitude céleste, au lieu de délices. C’est navrant ! Hein ! Hélas ! Le mal,
c’est ce qu’on ne peut pas se pardonner. On dit qu’un homme sans imagination est comme un oiseau sans ailes. Comme
il est ridicule de courir à la mort par dégoût de la vie ! Profite de ta jeunesse jeune homme sinon ta santé sera périmée
comme une plante qui dépérit. C’est faramineux ! Garde ta vie saine. Ne la trouble pas par des raisonnements de femme
soûle. Ne t’emporte pas comme soupe de lait. N’as-tu pas une once de bon sens ? Eloigne-toi de ce mont sourcilleux si
tu veux vivre sauvé de tous les périls qui te menaceront quotidiennement. Ne machine point un motif qui pourra te
barricader le chemin. Une fois tombé dans une vie tumultueuse, tu te trouveras au fond d’une cavité très sombre, une
vraie cellule de prisonnier où tu resteras bloqué sans jamais renaitre de tes cendres. On dit : (Bonne renommée vaut
mieux que ceinture dorée). La fureur concentrée t’emmènera à mon goût à la destruction, qui fera de toi une personne
malhonnêtes, inconséquente subséquemment. Ne sois pas inconstant dans tes résolutions. C’est décevant ! Ce n’est
pas une chose à dédaigner. Nous ne vivons pas à l’époque de la décadence. Débrouille-toi avant de sonner l’alarme,
avant de devenir comme les débris d’un vieux tronc de bois mais avec un pas de géant, tu parviendras à aplanir toutes
les difficultés et à apaiser les souffrances qui te tenaillent l’estomac. N’attends pas que les nuages se dissipent. C’est
alogique ! C’est répréhensible ! L’aridité du cœur te fera tomber dans l’insouciance. C’est du guignol ! Ce sera pour toi
une hépatalgie. Se tuer avec une force herculéenne, c’est perdre sa vie désespérément. C’est l’espoir qui éclaire les
chemins sombres de la vie. Quels que soient les dangers, il faut les affronter bravement. Il se peut que la mobilité d’esprit
te transformera en une personne honnête. Chacun vit à sa mode .On dit : (Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait). Il faut
toujours joindre l’utile à l’agréable. En faisant jouer toutes sortes de ressorts, tu découvriras la réalité. Ne sois pas le
jouet du destin. On dit : (qui a joué jouera). Reste joli comme un cœur. Je connais un étudiant qui était très fort dans
toutes les matières. Il était sous la discipline d’excellents profs. Il était interne. Il était le premier en classe, mais il avait
la tête près du bonnet, c’est-à-dire il s’inquiéta de minutes. Il était doué d’un esprit prodigieux, bref un enfant prodigue.
On le regardait avec admiration. Un jour, il obtint une mauvaise note de la part de son prof de français. Tous ses
condisciples se moquaient de lui. Certains riaient aux éclats, d’autres applaudissaient à tout rompre. Blessé gravement
par leurs blagues, le pauvre collégien prit une décision définitive. Vers minuit, il sortit incognito de l’internat, alla grimper
dans un arbre très haut au tronc noueux qui se trouvait au centre de la cour immense du collège Ibn Rochd. Il sortit de la
poche de son pyjama une corde. Il en fit un nœud. Une fois le cou solidement noué, il se laissa suspendre de façon que
ses pieds ne touchassent pas au sol. Et il y resta pendu jusqu’au matin. Tout le corps enseignant l’avait chaudement
pleuré. quelle scène dramatique ! Ceci s’était passé à Berkane. C’était fatal ! Voilà comment il s’était suicidé pour une
médiocre note. Il y a encore d’autres problèmes qui excitent à l’extermination : L’ivresse qui est un trouble nerveux
causé par un violent mouvement de l’âme. L’ivrogne ou l’ivrognesse ont souvent le cerveau brouillé par l’action d’une
boisson alcoolique. Une fois que l’un d’eux est ivre jusqu’au au point d’avoir perdu tous ses sentiments peut causer
un crime consommé. L’homme ou la femme qui ont l’habitude de boire jusqu’ à satiété risquent de courir un danger
inéluctable survenu par l’intoxication alcoolique. A force de penser à leurs enfants, beaucoup de gens avaient mis un
terme à leur vie pour avoir divorcé leurs mamans pour des raisons simples. On se tue encore à cause d’un héritage,
d’un chômage, d’un malentendu, d’un échec à l’examen, d’une drogue, d’une addiction. Actuellement les périls ont
augmenté automatiquement, les maux ont monté en flèche. Le tabagisme est devenu un fléau qui mène à la violence
et entraine de l’agressivité. N’est-ce pas un délit, une chose répressible ? Je connais des types de Zaio même qui se
sont suicidés inconsciemment. Certains sentant leur situation s’aggraver avaient enfoncé un outil tranchant dans leur
poitrine. D’autres se sont effondrés inanimés sur le sol après avoir fauché leur nuque avec une scie. Chacun avait mis
la fin à ses jours selon son idée fumeuse. N’est-ce pas une effusion du sang ? Il y a d’autres qui meurent pour avoir vécu
longtemps dans l’isolement, pour avoir enduré toutes sortes de souffrance, pour avoir répudié leurs femmes et laissé
leurs enfants vivre misérablement, pour avoir gaspillé tout leur argent dans un jeu de hasard comme la loterie. D’autres
enfin ont été morts soudainement après avoir avalé une poignée de comprimés inutilisables. Comment juge-t-on ce genre
d’individus ? Est-ce qu’on les laisse mijoter dans leur jus ? Comment les ramène-t-on de la maladresse à l’adresse ? La
jeunesse est notre printemps. Il faut qu’on la protège, qu’on la sauve de ce mauvais acte auquel les jeunes attachent
la plupart du temps une énorme importance qui les conduit à mourir pendus ou étranglés. En voici quelques éléments
combattants du suicide : le tabagisme, la cocaïne, la drogue, la toxicomanie, l’addiction, l’alcoolisme, l’ivrognerie, etc.
Ecrivain : Moumni, enseignant retraité, demeurant à Zaio, province de Nador. (Maroc) ( A suivre )
Appel invocatoire à la jeunesse (pour les deux sexes) Date : le 01- 03- 2019
Jeune homme, ne te tue pas ne jase pas comme une pie Ne reste pas mou comme une chique
Ne fais pas de faux pas A quoi sert de semer la zizanie ? Bouge-toi, fais un exercice physique
Ne ruine pas ta santé La vie est pleine de surprises Tu préfères mourir comme un chien ?
Laisse-nous en paix Essaie de ne pas lâcher prise Alors que toi tu es un homme chérifien
Montre-toi que tu es un homme de confiance. Ne prends pas de boissons alcooliques.
Sache qu’après la gêne, il y a une délivrance Jette même la cigarette, c’est illogique
Ne plante pas des clous dans la route. Aimerais-tu mener une vie de Polichinelle ?
Reste sage, sois un vrai Don quichotte. Sous une voûte céleste pleine d’étincelles
Consacre ton temps à faire une bonne recette A quoi sert d’être dans un grand embarras ?
Conduis-toi bien avant de passer à la retraite Sache que dans la vie, il y a du haut et du bas
[i]Approche-toi de ton foyer, discerne le bien du mal Tout homme qui se donne la mort
Change de cap, es-tu un homme ou une race sale ? N’a pas de confiance dans son sort
Tu préfères mourir sans un moindre sourire
En nous quittant pour aller ailleurs périr ? Ne fais pas de mal à ta famille Ne te pends pas pour une simple raison
Reste comme une étoile qui brille Oh ! C’est une drôle de pendaison !
Adore ton Seigneur tout le temps et crois en lui Bloque un peu tes freins
Ne va pas de mal en pis, fais une œuvre pie Pour passer des jours sereins
Tu as le droit de passer ta vie à ta façon Cesse de vivre dans le vice
Mais sans battre l’eau avec un bâton Ne serre pas trop les vis
Garde une poire pour la soif Ne te drogue pas pour te suicider Ne t’adonne pas à la boisson
Mais ne fais pas de gaffes C’est une aventure de flots agités Pour finir en queue de poisson
On dit : un esprit sain dans un corps sain j’implore Dieu qu’il te protège qu’il soigne nos cœurs
Cherche à trouver un remède souverain Avant de tomber dans le piège qu’il calme notre fureur
Qu’il soit toujours de nos cotés Seigneur aide-le à œuvrer sans se fatiguer qu’il nous aide à le servir à jamais
Qu’il efface tous nos péchés Pour qu’il puisse combler son déficit et nous fasse entrer dans son paradis
Ecrivain : Moumni, enseignant retraité, demeurant à Zaio, province de Nador (Maroc) (fin)
ماشاء الله اعليك يا استاذي اتمنى من الله ان يوفقك ان تفكر في الحج في هاذا الركن من اركان الاسلام