زايو سيتي – متابعة
البيان الثاني
الخاص بالأوضاع الكارثية بنهر ملوية
انعقد يومه الاثنين بمقر جمعية البيئة و الانسان ببركان اجتماع خاص بمتابعة الكارثة البيئية التي حلت بنهر ملوية ما بين السعيدية و مدينة زايو ابتداء من 15يوليوز 2011 ، و قد حضرالاجتماع الجمعيات الآتية
جمعية البيئة و الانسان بركان
جمعية فضاء التضامن و التعاون للجهة الشرقية وجدة
جمعية شمس للتربية و المواطنة و البيئة أحفير
جمعية المبادرة للتنمية المستدامة و السياحة زايو
جمعية حماية اللقالق البيضاء بركان
جمعية منابر
اتفق الحضوربتعيين و تكليف محامي لمتابعة ملف الكارثة لتمكين المجتمع المدني بنتائج التحليلات المختبرية لمعرفة سبب هذا التسمم و مصدر الجهة المسببة لهذا التلوث علما بأن جهات مختلفة قامت بأخذ عينات للماء و الأسماك نذكرمنها
الدرك الملكي،مديرية المياه و الغابات و محاربة التصحربوجدة،المكتب الجهوي
للاستثمار الفلاحي ببركان،وكالة الحوض المائي بملوية وجدة و بلدية السعيدية
و في انتظار نتائج التحليلات و التحريات ،فإن الجمعيات البيئية تطالب بما يلي
- تحديد السبب المباشر للكارثة والكشف عن المسببين لهذه النازلة
- جبر الضرر البيئي و الاقتصادي و الاجتماعي و الصحي للساكنة
- حق الولوج إلى المعلومة تفعيلا لبنود الدستور
- حث الجهات المختصة بوقف استنزاف الثروة السمكية و تدمير الكائنات الحية و محاربة المظاهر المخلة بالبيئة
و اذ نعبر عن قلقنا و استيائنا لما آلت إليها الأوضاع بضفاف نهر ملوية
و استغرابنا و اندهاشنا للموقف السلبي للسلطات المحلية بأقاليمنا الشرقية،
تتعهد الجمعيات الحاضرة بالوقوف جنبا إلى جنب مع الساكنة المتضررة ومساندتهم في محنتهم ،و تكثيف الجهود للحفاظ على ثرواتنا الوطنية و حماية بيئتنا و تحقيق التنمية المستدامة المنشودة
الجمعيات الموقعة
جمعية البيئة و الانسان بركان
جمعية فضاء التضامن و التعاون للجهة الشرقية وجدة
جمعية شمس للتربية و المواطنة و البيئة أحفير
جمعية المبادرة للتنمية المستدامة و السياحة زايو
جمعية حماية اللقالق البيضاء بركان
جمعية منابر
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تقرير في الموضوع نشر بجريدة
Le matin.ma
Zones humides Catastrophe écologique sur la Moulouya
C’est une catastrophe naturelle ! », « C’est un crime écologique !» Les condamnations des associations de défense de l’environnement locales se multiplient devant le spectacle de milliers de poissons morts et flottants le long du fleuve de la Moulouya. Ce désastre affecte une zone abritant un lieu sensible classé par la Convention internationale des zones humides site Ramsar.
Selon des témoignages, l’intoxication des poissons par des produits chimiques durerait depuis le 15 juillet. Vu qu’il y a déjà eu un précédent dans cette zone, la société civile, via l’Association Homme et environnement de Berkane, l’Espace de solidarité et de coopération de l’Oriental, l’Association Chems pour l’éducation, la citoyenneté et l’environnement d’Ahfir, l’Association Mobadara pour le développement durable et de tourisme à Zaïo, ont décidé cette fois-ci de ne pas lâcher prise.
Dès que l’information sur cette catastrophe est parvenue aux associations, une visite d’inspection a été organisée pour s’enquérir de la situation, déterminer l’ampleur des dégâts et surtout découvrir l’origine de ce désastre. Pour ce faire, des militants écologistes ont parcouru une cinquantaine de kilomètres pour remonter jusqu’au lieu de l’écoulement des matières dangereuses. «Nous avons prospecté la zone qui s’étend de l’ancien pont reliant Berkane au village de pêcheurs Cap de l’Eau au pont Hassan II reliant Berkane à la ville de Zaïo, ainsi que l’Oued Zabra, l’affluent du fleuve où ont été déversées des eaux industrielles usées d’une sucrerie. Cette unité industrielle a déjà déversé dans les années 80 des matières dangereuses dans ce fleuve, occasionnant un grand préjudice matériel à la faune et la flore aquatiques», a indiqué Mohamed Benata, président de l’Espace de solidarité et de coopération de l’Oriental.
Sur place, des agents de la gendarmerie royale et de l’Agence du bassin hydraulique ont été observées en train d’effectuer des prélèvements d’échantillons. Après la détermination des causes de la catastrophe, une rencontre a eu lieu mercredi 20 juillet entre les associations locales et le directeur de la sucrerie. «Lors de notre rencontre avec le directeur, ce dernier a nié toute responsabilité dans cette pollution industrielle. Il a affirmé l’absence de preuve mettant en cause l’usine dans cette catastrophe. Il a également ajouté que la société utilisait dans son procédé de fabrication la chaux et non des matières chimiques», a souligné M. Benata. Au-delà de la mort des milliers de poissons, la catastrophe naturelle a aussi entraîné des dégâts pour les villageois.
«Des informations indiquent qu’un paysan a perdu une vache et d’autres ont vu leurs brebis avorter. Des riverains nous ont signalé que le jour de la catastrophe, il leur est devenu difficile de respirer à cause des odeurs fortes», a noté Najib Bachiri, président de l’Association Homme et environnement de Berkane.
Vu la dégradation de la situation, le conseil communal de Cap de l’Eau a tenu une réunion et appelé les autorités à effectuer une expertise pour déterminer les vraies causes de la catastrophe.
Pour sa part, Abdelaziz Mrani, responsable de la composante industrielle du Programme de gestion et de protection de l’environnement (PGPE) à la coopération technique allemande (GIZ), a indiqué que ce «qui vient de se dérouler ces derniers jours était grave et intervenait à un moment où le droit à un environnement sain a été inscrit dans la nouvelle Constitution». Et d’ajouter : « Cet incident intervient également alors que l’entrée en vigueur d’un arrêté de limitation des rejets liquides spécifiques aux sucreries est prévu en août prochain. Quant au directeur de l’usine mise en cause, il est resté injoignable malgré plusieurs tentatives pour rentrer en contact avec lui.
Convention de Ramsar
La Convention sur les zones humides d’importance internationale, appelée Convention de Ramsar, est un traité intergouvernemental qui sert de cadre à l’action nationale et à la coopération internationale pour la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides et de leurs ressources.
Négocié tout au long des années 1960 par des pays et des organisations non gouvernementales préoccupés par la perte et la dégradation croissantes des zones humides qui servaient d’habitat aux oiseaux d’eau migrateurs, le traité a été adopté dans la ville iranienne de Ramsar, en 1971, et est entré en vigueur en 1975. C’est le seul traité mondial du domaine de l’environnement qui porte sur un écosystème particulier et les pays membres de la Convention couvrent toutes les régions géographiques de la planète.
لا يسعنا كمواطنين الا ان ندين وبشدة الجريمة المرتكبة في حق بيئتنا ونظم صوتنا الى كل الغيورين للتحرك الفوري واتخاذ كل الأشكال النضالية لحماية بيئتنا
wach maandkomch chghl wla siro 9lbo 3la mawadi3 okhra ……….
wila fikom lfahamat siro and chi mass2oul khodo 3lih tassri7